Située sur la commune du Lyaud, la source de Pratquemond est réglementée par des périmètres de protection depuis 1985, complétés en 1997. Elle est utilisée pour l’alimentation d’une grande partie d’Allinges et partiellement pour celle d’Armoy et de Margencel.
Ses deux captages sont situés à 579m d’altitude et protégés par des chambres maçonnées dotées d’un capot Foug. L’eau collectée est dirigée vers une chambre de réunion en aval des sites. Le périmètre de protection est clôturé depuis 2003.
Les actions du SEMV pour une eau potable stable et de bonne qualité
- un meilleur contrôle des activités d’exploitation des carrières et de leur remise en état une fois l’exploitation terminée ;
- un dialogue avec les agriculteurs pour une culture raisonnée : compost vert à l’étude, analyse par une étudiante des pratiques culturales des dix dernières années avec une recherche de solutions de substitution viables, conventions signées avec les agriculteurs, cultures dérobées polliniques dans les périmètres de protection rapprochée ;
- depuis 2011, une campagne d’acquisitions foncières dans le secteur pour limiter les risques de pollution.
De son côté, la Commune du Lyaud a été raccordée en 2003 au réseau d’assainissement de la CC des Collines du Léman devenue Thonon Agglo. Ce progrès a des répercussions positives sur la qualité de la nappe phréatique.
Des travaux d’aménagement des étangs (Vouas) ont été réalisés ces dernières années. Leur dépollution a eu des effets positifs sur la ressource en eau potable.
La source des Moises est la ressource gravitaire principale du SEMV. Elle alimente la commune de Cervens, une partie de Draillant, d’Allinges et de Perrignier ainsi qu’une grande partie du Bas-Chablais, lorsque sa production est abondante.
Une ressource d’altitude dans un site boisé
Les périmètres de protection instaurés en 1985 et complétés en 1997 renforcent la nécessité de maintenir le caractère boisé de ce site situé à 1 100 m d’altitude. Les prescriptions de l’arrêté préfectoral de 1997 contribuent à sa protection en interdisant les constructions de toute nature, le pacage et la divagation du bétail, la circulation des véhicules à moteur hors autorisation municipale et les déboisements à blanc.
Les ouvrages réalisés par le SEMV
Le SEMV a implanté trois ensembles d’ouvrages dans le massif du Mont Forchat. Ils sont composés de chambres protégées recevant les eaux de drains en béton ou de canalisations en fonte. Les eaux des deux premiers ensembles sont dirigées vers le réservoir du Col du Cou via le nouveau réservoir du Mont. Le dernier ouvrage sert au remplissage du réservoir du Mont qui dessert le hameau de Sur le Mont, Chez Jordan à Draillant, Cervens et une partie de Perrignier.
Protéger la forêt, filtre naturel de l’eau potable
En 2009, le SEMV a entamé des actions de prévention pour une gestion raisonnée de la forêt, filtre naturel de l’eau potable, auprès des exploitants forestiers des parcelles alentours. Le dialogue a abouti à la création de l’Association syndicale libre forestière du Mont Forchat en 2011 qui agit depuis pour sensibiliser les sylviculteurs à une gestion de la forêt respectueuse de l’eau.
La source est située à 50 mètres au sud de l’école de Draillant. Son périmètre de protection a été réglementé dès 1985 avec des dispositions spécifiques liées aux constructions autour de la ressource (circulation réglementée, constructions raccordées au réseau d’assainissement…).
Une eau diluée avec celle de la source des Moises
A 630 mètres d’altitude, le captage protégé collecte des eaux sulfatées qui proviennent de la dissolution des gypses des PréAlpes Médianes. Pour être conforme, l’eau est diluée avec de l’eau de la source des Moises avant d’être distribuée dans le Bas Chablais (dont une partie de Perrignier).
Les actions du SEMV pour la qualité de la ressource
- un programme d’auto contrôle pour améliorer le suivi des paramètres chimiques de l’eau,
- une étude géophysique en 2002 pour mieux connaître la géométrie, la nature des terrains et les zones d’écoulement préférentiel des eaux captées, la conformité des systèmes d’assainissement des habitations proches et le contrôle d’étanchéité de l’aqueduc qui longe le périmètre de protection.
Cette étude a permis d’améliorer les connaissances sur l’environnement de la ressource et ainsi de redéfinir les périmètres de protection.
En partenariat avec la CC des Collines du Léman devenue Thonon Agglo, un réseau d’assainissement a été construit permettant le raccordement de toutes les habitations situées sur le périmètre de protection rapprochée. Ces travaux d’un coût proche de 100 000, 00 € ont été entièrement financés par le SEMV.
Pour l’instant, elle n’est pas utilisée. Seule une partie de sa production alimente les fontaines du hameau de Jouvernex à Margencel. Elle constitue une réserve qui pourrait être mise en exploitation assez rapidement, mais il serait nécessaire de réaliser des travaux pour l’équiper de pompes et la raccorder au réseau.
Créée en 1967, elle est équipée pour produire 6 000 m3 d’eau potable par jour. Ses périmètres de protection ont été réglementés en 1985 et en 1997. Elle est assez peu sollicitée lorsque la production de la source des Moises est suffisante.
Des travaux de rénovation entre 2002 et 2007
En 2002, le SEMV a remplacé les pompes d’exhaure en fin de vie et a doté la station de canalisations en inox.
En 2007, la station a été équipée d’un groupe électrogène de 200 KWA, de protections renforcées contre la foudre et de nouveaux boitiers électriques.
De nouvelles nappes à l’étude
La nappe de Draillant a fait l’objet de plusieurs études. Une ressource profonde a été mise en évidence près du hameau de Bonnant. Les premiers résultats encourageants devront être confirmés pour déterminer si la nouvelle nappe est en relation avec d’autres systèmes aquifères ou non. De nouvelles investigations pourront être faite dans le futur en cas de besoin.
Elle dessert en partie Douvaine et Chens-sur-Léman. La nappe de Douvaine affleure le sol en plusieurs endroits. Elle ne dispose pas d’une protection naturelle importante et se situe à proximité d’une plaine où l’agriculture est intensive. L’arrêté préfectoral instaurant les périmètres de protection en 1985, précise la nécessité de réaliser avec précaution les opérations de drainage agricole et d’évacuer les eaux collectées par des canalisations étanches.
Une gestion prudente de la ressource
L’eau de la nappe contient une teneur en nitrates relativement élevée (35mg/l) même si elle reste conforme aux normes actuelles (50mg/l maximum). Pour en abaisser le taux, le SEMV dilue cette eau avec d’autres ressources et en limite volontairement les prélèvements. Cette gestion prudente renforcée en 2008, par une production n’excédant pas 300 m3 par jour, permet de maintenir la nappe à un excellent niveau.
Grâce à l’unité de production du lac Léman, l’alimentation de ce secteur très dynamique est sécurisée par l’aménagement d’une jonction entre l’unité de Chevilly et de Douvaine. Dans le futur, l’extension va se poursuivre pour alimenter également les communes de Bons-en-Chablais, Ballaison Loisin et Veigy.
Des périmètres de protection révisés en 2005
Des discussions ont été engagées avec les agriculteurs pour étudier des pratiques capables d’abaisser le taux de nitrates à moins de 20mg/l. Depuis 2001, un programme d’auto surveillance est mis en place pour suivre l’évolution des teneurs en pesticides (très peu de variation).
Une politique d’acquisitions foncières dynamique permet au SEMV de maîtriser de nombreuses parcelles comprises dans les périmètres de protection. L’achat d’une propriété de plus de 3 hectares et d’étangs a écarté tout risque de création d’activités parasites à proximité du forage.
Un programme d’implantation de cultures dérobées polliniques a également été cofinancé et mis en œuvre par le SEMV. Il est à présent terminé. Toutefois, le SEMV a décidé de poursuivre la démarche en autofinancement car des effets positifs sur la ressource en eau ont été mis en évidence.
Réglementée par des périmètres de protection depuis 1985, la prise d’eau du lac Léman à Yvoire a été entièrement restructurée. Désormais, elle alimente l’unité de traitement de Chevilly.
Comme pour les autres points d’eau, des périmètres de protection ont également été instaurés, mais les prélèvements de l’eau s’effectuant à 800 mètres du rivage, il n’y a pas de périmètre de protection immédiate matérialisé.
En revanche, le village d’Yvoire et la partie du lac située entre le rivage et le point de prélèvement sont inclus dans le périmètre de protection rapprochée.
L’unité de traitement de Chevilly a été mise en production en 2013. Elle n’est pas munie de périmètres de protection car l’eau est prélevée à Yvoire.
4 ressources aux débits relativement modestes alimentent la commune d’Armoy : les sources de Grésy, de la Déserte, de Chavanne situées sur la commune du Lyaud et la source de Grande Fontaine en contrebas du CD 26.
Leurs périmètres de protection instaurés le 31 janvier 2000 font actuellement l’objet d’une importante mise en conformité (clôture et reprise complète des captages très anciens qui seront équipés de dispositifs de traitement modernes et d’un réseau de télégestion en 2016). Les investissements déjà réalisés ont permis de :
- acheter les terrains pour les périmètres de protection,
- raccorder les constructions existantes au réseau d’assainissement autour de la source de Grande Fontaine,
- sécuriser l’alimentation d’Armoy par un nouveau bouclage réalisé en 2007 entre Orcier et Allinges.
Ses sources du Pont du Mouche, des Favrats et de l’Epinguy ont fait l’objet d’une procédure d’instauration de périmètres de protection achevée en 2006.
Les actions du SEMV pour la qualité des ressources
Le SEMV a réalisé plusieurs opérations pour renouveler le réseau d’eau potable en grande partie obsolète, et pour garantir la qualité de l’eau distribuée à Orcier :
- acquisitions de terrains et travaux de protection et d’amélioration des captages en 2011 ,
- dispositif de traitement de l’eau par rayonnements ultra-violets installé en 2012, pour remplacer la chloration désormais maintenue comme système de secours.
Les deux captages sont dotés de périmètres de protection depuis 2010. lls sont majoritairement exploités pour les besoins de la commune de Bons-en-Chablais.
Le captage de la Folle Amont est situé à 925 mètres d’altitude et doté d’une chambre en béton, fermée au ras du sol par un capot Foug. Le vaste ouvrage enterré comprend 3 grands bacs qui reçoivent les eaux d’un drain, ensuite dirigées vers le captage des Mouilles, le trop plein étant récupéré par le captage de la Folle Aval.
Le captage de la Folle Aval est situé à 870 mètres d’altitude. Il est traversé par le petit ruisseau de la Folle qui sert d’axe de drainage. Trois chambres circulaires y sont implantées et alimentées en eau par des drains. Le trop plein de chaque chambre est récupéré par la chambre suivante.
Protéger les ressources en encadrant l’exploitation forestière
Outre les interdictions réglementaires appliquées aux périmètres de protection immédiats et rapprochés (constructions, excavations du sol et du sous-sol, rejets, stockages, épandages, enfouissement d’animaux, …), un effort particulier a été fait pour encadrer l’exploitation forestière dans un environnement très boisé.
Les peuplements forestiers doivent être plantés en futaies irrégulières ou jardinées. Les coupes rases de plus de 50 ares d’un seul tenant et les coupes à blancs jointes si la régénération n’a pas eu lieu sont interdites. Il en va de même avec l’usage de produits chimiques. Les ouvertures de nouvelles pistes forestières sont soumises à l’avis d’un hydrogéologue.
Comme pour la source des Moises, le SEMV s’est rapproché des sylviculteurs pour créer une association forestière.
Les travaux de mise en conformité en cours
Pour rationaliser les ressources en eau potable, le SEMV a déconnecté l’ancien captage de la Biscorne étant donné ses faibles débits et la précarité de ses ouvrages. Un système de dérivation des débits des eaux a également été mis en place : 600m3/jour maximum pour la Folle Amont et 400 m3/jour maximum pour la Folle aval). Les trop-pleins sont utilisés en cascade par les différents niveaux de distribution.
Pour éviter toute pollution, des travaux de mise en étanchéité des eaux du ruisseau de la Folle jusqu’à l’aval de la chambre la plus basse sont à prévoir. Le SEMV changera également les drains du captage de la Folle Aval.
Le captage de Favre est doté de périmètres de protection depuis le 2 décembre 2010.
Ses eaux proviennent d’un secteur d’épandage torrentiel en lien avec le ruisseau du Petit Maclay et d’une petite nappe d’accompagnement du ruisseau. Grâce à un drainage souterrain diffus du massif des Voirons, les débits sont importants et les eaux relativement bien filtrées.
Le captage est doté d’une chambre en béton de 2m de profondeur fermée par un capot Foug.
Une mise en conformité nécessaire des habitations
En amont de zones de pâtures et de zones habitées, le captage a fait l’objet de mesures de protection particulières. Les habitations existantes et celles à venir doivent toutes être raccordées au réseau d’assainissement collectif. Pour s’en assurer, le SEMV a contacté les abonnés pour inspecter la conformité de leurs installations.
Les cuves à fuel sont interdites dans les nouvelles habitations et devront être étanchées dans les anciennes.
Enfin dans le périmètre immédiat de la source, le SEMV a procédé à un curage du ruisseau qui alimente en partie le captage et a mis en place un système de dérivation du trop-plein d’eau potable pour un volume maximal de 600 m3/jour.
Les périmètres de protection du captage de la Pratellerie ont été instaurés par arrêté de déclaration d’utilité publique le 2 décembre 2010.
Situé à 840 mètres d’altitude, le captage est implanté dans un environnement boisé très fréquenté par la faune sauvage. Un drain unique remonte en direction Sud/Sud Ouest vers une chambre de béton de 2m de profondeur.
Un encadrement renforcé des surfaces forestières
Les peuplements forestiers doivent être plantés en futaies irrégulières ou jardinées. Les coupes rases de plus de 50 ares d’un seul tenant et les coupes à blancs jointes si la régénération n’a pas eu lieu sont interdites. Il en va de même pour l’usage de produits chimiques. Les ouvertures de nouvelles pistes forestières sont soumises à l’avis d’un hydrogéologue.
Des travaux de mise en conformité en cours
Le SEMV a déjà rehaussé la chambre de captage et mis en place un évent de ventilation. L’ancien agrainoir à sangliers a été enlevé afin d’éviter la prolifération du gibier dans le périmètre immédiat. Comme pour d’autres sources, un système de dérivation des eaux a été mis en place pour un volume maximal de 25m3/jour.
Il faut rappeler qu’aucune substance attirant le gibier ne doit être appliquée sur les arbres dans le cadre des périmètres de protection !
Prochainement, le SEMV procédera à l’assainissement de la zone mouilleuse en amont de la ruine aux abords du captage, une fois que les périmètres seront matérialisés.
Le captage des Granges est doté de périmètres de protection depuis l’arrêté de déclaration d’utilité publique du 2 décembre 2010.
Situé au lieu-dit « Crêt Cavin », il est entouré de bois et de prairies pacagées. Il bénéficie d’un bon drainage grâce à un sol pentu et de petits ruisseaux aux écoulements intermittents. Il est doté d’une chambre circulaire enterrée à 2,5m de profondeur avec un capot foug.
Un environnement naturel à préserver
Etant donné l’environnement naturel du captage, la divagation du bétail et le pâturage extensif sont tolérés sous réserve de l’absence de points d’abreuvement et à condition de limiter à deux, les passages des animaux par saison. Autre mesure de protection, l’interdiction du déboisement à blanc.
Des ouvrages en bon état
Comme pour les autres sources desservant Bons-en-Chablais, une dérivation des eaux du captage a été mise en place il y a plusieurs années selon un barème maximal de prélèvement de 25m3/jour. Par ailleurs, un capot renifleur a été mis en place.
Avec une production annuelle de 180 000 m3 d’eau, le pompage Saint-Didier alimente en eau potable environ 2000 habitants sur la commune de Bons-en-Chablais et ses environs. Une déclaration d’utilité publique pour définir ses périmètres de protection est en cours.
Ce gros réservoir naturel est situé à 550m d’altitude au lieu dit « Poussières » dans une zone à dominante agricole. Il reçoit le trop plein des ressources gravitaires environnantes et sert ainsi de bâche de reprise. L’ouvrage de 13,60 m de profondeur est équipé de deux pompes immergées et d’un dispositif de traitement au chlore gazeux.
Un ouvrage en bon état
Construit en 1961, le pompage est en bon état et ne nécessite qu’un examen périodique de l’étanchéité du réseau des eaux usées.
Des préconisations pour garder une eau de qualité
La réglementation des périmètres de protection en cours d’étude devrait garantir la protection du site en évitant les constructions nouvelles de proximité et en rendant obligatoire le raccordement des habitations existantes au réseau d’assainissement. Les pâturages tournants seront autorisés au sein de clôtures électriques mobiles, sans abreuvoirs ni aires de traite.
La déclaration d’utilité publique des périmètres de protection du captage du Chable est en cours. Le SEMV procède à une étude parcellaire afin de matérialiser son périmètre immédiat et une piste d’accès.
Le captage est situé en aval de la route forestière de la Pratellerie dans un environnement de prairie pâturée. Il est doté d’une chambre cimentée comprenant 4 arrivées d’eau.
Des restrictions sur les périmètres de protection rapproché et éloigné
Une étude géologique datant de 2010 préconise, outre les interdictions classiques, une protection supplémentaire de l’environnement dans ces deux périmètres qui se confondent. Il est ainsi prévu que soient interdits les parcs à demeure d’animaux, les aires de traite et les abreuvoirs fixes. Seul un pacage du bétail tournant et extensif sera toléré.
Une gestion raisonnée de la forêt doit être mise en œuvre avec le concours des exploitants : techniques des futaies irrégulières, interdiction de deux coupes à blancs successives sans que la première ne se soit régénérée, aucun produit chimique, un débusquage et un débardage du bois au plus près des courbes de niveau et de nouvelles pistes forestière soumises à l’avis d’un hydrogéologue.
Le SEMV a d’ores et déjà procédé à des travaux pour garantir l’étanchéité et la propreté des ouvrages du captage.
Le captage des Marcy est réglementé par des périmètres de protection depuis le 3 octobre 2007. Il alimente la commune de Brenthonne.
Situé au nord-est du hameau de Dugny, le captage est doté de trois puits en béton fermés par des capots foug.
Des mesures de protection particulières sur le bassin versant
Le bassin versant de l’alimentation des points d’eaux est une zone sensible à la pollution. Pour éviter toute dégradation de l’eau potable, les dépôts, stockages, rejets, épandages, prélèvements et excavations de toute nature sont soumis à une autorisation préalable.
Par ailleurs, les rejets d’effluents même traités doivent être strictement limités.
Les travaux réalisés par le SEMV
Le Syndicat des Eaux Moises et Voirons a procédé à plusieurs travaux pour éviter toute pollution :
- La dérivation des eaux du captage
- La mise en place d’un système de traitement de l’eau
- La réfection du système de trop-pleins
- La vidange régulière et l’étanchéité de la maçonnerie des ouvrages
- La mise en place de capots avec des cheminées d’aération.
Le captage de Grosperrier est protégé par des périmètres de protection depuis le 3 octobre 2007. Il alimente la commune de Brenthonne et est composé d’un puits en béton de 2,50 m de profondeur fermé par un capot foug et d’une vaste chambre de répartition.
Les travaux du SEMV
Le syndicat a d’ores et déjà rénové les ouvrages existants : réfection du système de trop plein, vidange et étanchéité de la maçonnerie, ventilation des capots au sol, suppression d’une arrivée dans la chambre de répartition.
Des mesures et des travaux pour protéger les périmètres immédiats et rapprochés
Pour répondre aux obligations du périmètre de protection rapprochée, les habitations sur le site ont été dotées de canalisations étanches pour évacuer les effluents.
Prochainement, le passage agricole à l’amont immédiat du premier puits du captage sera supprimé pour éviter des risques de pollution. Le SEMV a également prévu de faire le curage du ruisseau du Berry et de vérifier ses canalisations.
Alimentant la commune de Fessy, le captage des Salées a des périmètres de protection réglementés depuis février 2001.
Situé au Col du Cou, les captages sont composés de deux ouvrages et d’une chambre de réunion. Pour éviter une trop grande turbidité et des épisodes de pollution, notamment après de gros orages, des interdictions strictes sont prévues par la règlementation ainsi que des travaux conséquents.
Comme pour beaucoup d’autres ressources gravitaires, le SEMV est autorisé à dériver la totalité des débits disponibles des captages.
Protéger les ressources dans un environnement boisé
Outre les interdictions générales prévues par la règlementation, sont interdits dans le périmètre de protection rapproché les constructions de toute nature, les excavations au sol de plus d’un mètre de profondeur, les coupes rases de plus de 50 ares, deux coupes à blanc consécutives si la première n’est pas régénérée, l’utilisation de tout produit chimique sur la végétation de la forêt.
L’encadrement de la sylviculture prévoit qu’aucune piste forestière ne peut être ouverte sans autorisation préalable et que les peuplements forestiers doivent être traités en futaies irrégulières ou jardinées. Par ailleurs, les concentrations de bétail dans les parcs et autour d’un abreuvoir sont interdites.
Une étude et des travaux en cours
Le SEMV a commandé une étude à la société TERACTEM pour l’acquisition des parcelles du périmètre immédiat et pour 50% de celles du périmètre rapproché ainsi que pour la création d’une piste d’accès.
La réfection totale des ouvrages et la matérialisation du périmètre immédiat sont en cours.
Réglementé par des périmètres de protection depuis février 2001, le pompage des Contamines alimente la commune de Fessy. Situé sur un site agricole, encadré par les ruisseaux de la Gorge et de la Tuillière, le pompage comprend deux forages et une chambre des vannes qui sont en bon état.
Un périmètre de protection éloignée déclaré comme zone sensible
Pour éviter toute pollution, ce périmètre qui englobe le hameau d’Avugnens a été déclaré zone prioritaire pour l’installation d’un réseau d’eaux usées et pluviales séparatif. A l’intérieur de cette zone, les dépôts, stockages, rejets, épandages, prélèvements, excavations sont soumis à des autorisations administratives préalables.
Une étude et des travaux prévus en 2019
Le SEMV a lancé une étude pour matérialiser le périmètre immédiat. En 2019, le SEMV supprimera le transformateur de puissance sur cette zone.